Qualifications:
Master en Biologie Médicale à l’ULB obtenu en juin 2017
Années bourse(s):
2017-2018: "Bourse Paul Danblon " | 2018-2019 - 2019-2020: "Bourse ARTHUR forever"
Role of micro-RNAs in gender dimorphism of the inflammatory response
Laboratory of pediatry, ULB
- Decipher the potential role of X chromosome-linked miRNA transcripts in the sexual
dimorphism of the inflammatory response
Specific objectives:
- Comparative study miRNAs expression profiles between males and females in
inflammatory setting
- Characterization of the potential role of differentially expressed miRNA candidates in
the modulation of the inflammatory response
Mon projet de thèse porte sur l’étude d'une hypothèse qui expliquerait pourquoi les hommes et les femmes ne présentent pas les mêmes chances de survie face à une maladie inflammatoire. En effet, Il y a quelques années, on s’est aperçu que les hommes avaient une morbidité et une mortalité plus élevées dans la majorité des infections. Au contraire, les femmes ont un moins bon pronostic lors de maladies inflammatoires chroniques comme par exemple, la sclérose en plaques, la mucoviscidose ou encore l’asthme. Aujourd'hui, on ne sait pas pourquoi ces différences existent. Il est clair que la réponse est complexe et comprend plusieurs facteurs. Le facteur qui m'intéresse, est celui de l'architecture génétique liée au sexe. En effet, les femmes possèdent deux chromosomes X alors que les hommes, n'en ont qu'un seul. Les chromosomes sont le support de l'information génétique. Parmi les informations, donc les gènes, retrouvés sur le chromosome X, il y a des petits régulateurs qui vont venir contrôler quelle information va pouvoir être lue et avoir une action, faire passer un message à notre organisme. Ces petits régulateurs qui m’intéressent particulièrement sont les microARNs. Les microARNs régulent beaucoup de phénomènes biologiques tels que le développement embryonnaire, la division et la mort cellulaire, et surtout, ce qui m'intéresse, les réponses inflammatoires. Mon hypothèse est donc que ces petits régulateurs soient produits différemment en fonction du sexe et entraineraient ainsi une régulation différente de la réponse inflammatoire.