Qualifications:
Master en médecine à l’Université Libre de Bruxelles.2016
Baccalauréat en médecine à l’Université Notre Dame de la Paix de Namur.2012
Années bourse(s):
2018-2019
Analyse of the impact of Influenza A infection on the invasiveness of Group A Streptoccocus pyogenes: epidemiologic description and laboratory investigation on biofilms
Murdoch Childrens Research Institute
Royal Children's Hospital, Melbourne, Australia
HYPOTHESIS:
Influenza A infection enhance the invasiveness of Group A Streptococcus (GAS).
PRIMARY OBJECTIVE:
- Epidemiological description of the invasive GAS disease and its association with viral infections
in Australia.
SECONDARY OBJECTIVES
- To determine the impact of influenza A on GAS invasiveness and gene expression in vitro.
- To compare the impact of influenza A on GAS gene expression in colonised mice.
Le Streptocoque pyogenes du groupe A (GAS) est un pathogène responsable d'une clinique très variée. C'est bien entendu un grand pourvoyeur de pharyngites, mais il peut également être responsable d'infections invasives bien plus sévères comme la fasciite nécrosante, les bacteriémies, etc. L'incidence de ces infections invasive est en nette augmentation depuis les deux dernières décennies et se trouve actuellement à 2 à 4.5 /100 000 patient-année dans les pays à hauts revenus économiques. Il est donc important de continuer à surveiller ce phénomène par le moyen d'études prospectives.
Malgré les investigations de ces dernières années, il reste encore de nombreuses zones d'ombre sur les facteurs influençant la virulence du germe. L'on sait actuellement que certains stéréotypes (différencié selon leur protéine M) sont associé aux infections invasives. D'autres facteurs hôte-dépendant (sexe, immunité,...) ainsi que l'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens sont en cours d'étude.
Un sujet également beaucoup discuté est celui de l'association entres les infection virale (notamment Influenza A) et le infection invasives GAS. Les études de surveillance épidémiologiques ont permis en effet de remarquer que les pics d'infections invasives GAS se déroulaient souvent durant des pics d'épidémie de grippe (comme en 2009 avec influenza H1N1) ou plus récemment en hiver 2017 à Melbourne. Une étude faite sur un modèle murin en 2003 démontre que l'infection au préalable par Influenza A majore nettement le risque de développer une infection invasive à GAS lors d'une colonisation, même jusqu'a quatre jours plus tard.
Pour le Streptocoque pneumoniae (pneumocoque), il a été bien démontré que l'ajout
d'Influenza A à un biofilm de pneumocoque in vitro augmentait le re-largage de bactéries qui présentaient également plus de facteurs de virulence. Les biofilms du pneumcocoque et du GAS se ressemblant, il est raisonnable de penser que l'effet pourrait être similaire. C'est donc ce que nous tenterons de faire avec notre étude.
Les objectifs de ce projets sont donc d'analyser épidémiologiquement les relations entre le Influenza A et le GAS ainsi que de former un model in vitro de biofilm de GAS et de mesurer et analyser les changements induits par la présence d'influenza A. Nous tenterons ensuite de reproduire cela sur un modèle murin.